PIERRES. -Iran-

(Traducción al ESPAÑOL
en PIEDRAS. -Irán-.)

    Article 102 du Code Penal: "les hommes condamnés pour adultère seront enterrés jusqu'à la ceinture; les femmes, jusqu'à la poitrine". 

      Elle veut fuir, cependant elle ne peut à peine bouger. On ne lui a pas fermé les yeux, mais elle les a ouverts. La première pierre l'a touchée à la tête. Si elle était un homme elle aurait un peu plus de place et, peut-être, elle pourrait les esquiver... Bien qu'elle bouge d'un côté et de l'autre, les pierres pleuvent de partout. Devant elle, une centaine d'hommes.

      Article 104: on doit utiliser des pierres "pas aussi grandes comme pour tuer la personne d'un ou deux coups ni aussi petites comme pour ne pas pouvoir les considérer comme des pierres".

      Elle aurait préféré un tir dans la tempe ou une estafilade dans le cou. Avec chaque impacte la haine s'enfonce dans ses os et elle les entend craquer. Elle crie. Le ciel contient la respiration et, soudain, les pierres se paralysent dans l'air. Quelque chose descend des nuages et déchire la terre. Aux oreilles des hommes arrivent des mots comme des éclairs; leurs bras s'arrachent de leurs épaules et roulent par terre. Dans un râle, toutes les mains s'ouvrent pour lâcher les dernières pierres.
       Des blessures de la femme jaillit de l'eau qui arrive en source jusqu'aux pieds des hommes. Alors, ils baissent la tête, se tournent et s'éloignent, effaçant les traces qui conduisaient jusqu'à là. 









PIERRES. -Iran-, por Mª Pilar Álvarez Novalvos.
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